Adama AYIKOUÉ

Professeur de Lettres,

Gestionnaire du Patrimoine Culturel

Lomé, TOGO

 

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Vanessa Worou

ou le patrimoine musical de Bella Bellow

 

 

Un rythme  musical  typiquement togolais n’existe pas encore. Les musiciens togolais font du rap, du rock, ou encore du reggae. Ils chantent parfois en anglais, d’autres exploitent les rythmes ivoiriens et congolais en vogue. Cependant, certains rythmes traditionnels comme le « kamou » ou l’ « akpèssè » sont arrangés grâce à certaines initiatives. La seule artiste chanteuse qui ait pu véritablement marquer son temps reste Bella Bellow. Elle a su s’imposer comme l’une des chanteuses phare de l’Afrique de l’Ouest dans les années 60 et 70. Véritable icône de la musique togolaise, elle en est à la fois le commencement, la césure et le point de référence depuis son décès. C’est justement de cette référence dont il est question avec la relève de Vanessa Worou, la jeune et talentueuse vedette de la chanson  togolaise.

I. La regrettée Bella BELLOW

C’est après ses études à l’Ecole des Arts d’Abidjan que la carrière musicale de Bella Bellow débute réellement. De manifestations publiques, en rencontres officielles, Bella Bellow représente le Togo au Festival des Arts Nègres à Dakar en 1966, dépassant ainsi le cadre national.  Sa carrière prend un tournant décisif en 1968 lorsque Gérard Akueson, premier éditeur phonographique africain la prend en charge. La qualité artistique de Bella Bellow réside dans la virtuosité de son verbe relayée par la recherche rythmique et mélodique de la musique.

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Site web de l'artiste

Sony Labou Tansi, scripteur ou auteur baroque

Envisagé comme faisant partie de l’ensemble des nouveaux romanciers africains, Sony Labou Tansi ne serait donc perçu que comme un simple scripteur. Or, c’est en tant qu’auteur, doué d’une virtuosité singulière, d’une verve particulière, d’un « incomparable » qu’il nous intéresse.

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Jean-Baptiste TATY-LOUTARD, L'obsession de la mort

À l’annonce du décès de l’écrivain congolais Jean-Baptiste Tati-Loutard survenu le 4 juillet 2009 dernier, nous avons un peu revisité sa production littéraire qui sollicite notre attention, surtout dans ce qu’il a de déictique parlant de la mort. Du coup l’on se surprend déjà feuilletant certaines de ses pages, de ses réflexions et ce, tout pâmé du "kamasutra" de sa verve où se révèle sous ses traits les plus anguleux l’épiphanie de son génie littéraire.

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Sony Labou Tansi, un des Nouveaux romanciers

de la deuxième génération des écrivains africains francophones

Dans la littérature africaine d’expression française des trente dernières années, certains auteurs passent mieux la rampe que d’autres auprès de la critique occidentale. Au nombre de ceux-là, l’écrivain et dramaturge congolais Sony Labou Tansi  figure en bonne place.

 

Photo de groupe au bord du fleuve

d’Emmanuel DONGALA ou Photo des « Maheu »

Avec son nouveau roman, l’auteur de Jazz et vin de palme a voulu écrire une œuvre sur le peuple en général et sur le petit peuple en particulier, celui des femmes ; un roman « politique », « socialiste » qui aborde des thèmes des luttes sociales à l’instar de Germinal d’Emile Zola. En quoi ce nouveau roman de l’écrivain congolais Emmanuel Dongala, Photo de groupe au bord du fleuve ressemblet-il à ce que nous nous pouvons appeler un « Germinal africain » ?

 

Sony Labou Tansi

Le germe du destin

Le 14 juin 1995 Marcel Ntsoni, alias Sony Labou Tansi s’embarquait pour M’pemba, le royaume des morts dans la tradition Kongo. Profitons de l’occasion pour revisiter quelques unes de ses œuvres.

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L'espace dans les yeux du volcan

de Sony LABOU TANSI

 

Le personnage principal dans le roman Les yeux du volcan de Sony Labou Tansi pose la plupart de ses actes dans un environnement aéré et qui est loin d’être privé de lumière. L’histoire, comme l’affirme l’auteur, se passe à Brazzaville mais le lecteur découvre dans l’œuvre une ville foncièrement fictive du nom de Hozanna.

 

 

 

Forces et faiblesses du théâtre populaire

 togolais :  le cas du Concert-Party

Le théâtre populaire togolais vit à travers trois formes : le « concert-party », la « cantata » et l’ « albéra ». Ces formes sont populaires parce qu’elles n’ont aucune prétention intellectuelle ou philosophique. Elles s’expriment dans la langue du peuple, et se mettent à la portée de celui-ci par le choix des centres d’intérêt et par les stratégies de communication théâtrale privilégiées. Le « concert party », la « cantata » et l’ « albéra » sont des productions vivantes de la culture nationale confrontée à la culture coloniale. Ils constituent un mode d’expression de la tradition dans la modernité, dans la mesure où ils ne constituent pas une rupture mais proposent une forme d’adaptation, voire de résistance à l’aliénation.

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Migration et masque identitaire 

dans « Bleu-Blanc-Rouge » d’Alain Mabanckou

Le phénomène de migration a toujours posé ce problème identitaire au niveau de l’écrivain. Cet éloignement des hommes de lettres de leur pays d’origine est dû soit à des appartenances politiques ou soit à des postes occupés à l’extérieur. Devons-nous parler en terme de nationalité ou en terme de littérature chez l’écrivain, étant donné qu’un écrivain reste avant tout citoyen du monde ?

Cette quête identitaire se retrouve non seulement dans le monde littéraire mais aussi auprès de la jeunesse africaine en général et de la jeunesse congolaise en particulier. C’est ce que touche du doigt Alain Mabanckou dans son roman Bleu-Blanc-Rouge. (1)

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