Le bassin du Congo


 

 

 

KAMANDA NTUMBA MULOMBO

 Grand maître de la sculpture

KAMANDA NTUMBA Mulombo Sigismond, plasticien spécialiste de sculpture monumentale (métaux, bois, pierres et pierre reconstituée) est né à  Lubumbashi (République démocratique du Congo) le l5 juillet 1956. Il est ce moment le plus prolixe et le plus inspiré des sculpteur du bassin du Congo.

Daniel MATOKOT vous invite à en juger par vous-même en plongeant dans la découverte de  la biographie intégrale et des prestigieuses créations de cet artiste hors-pair.

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En attendant l’ami

Marbre blanc de Chine, 1998, Changchun

(Province de Jilin, Chine)

Hauteur : 3,00 m

 

 

 

 

 

 

 

 

Le 31 août 2007

SERGE DIANTANTU

Vity-Le-François est une commune française d'environ 17 000 habitants, située dans le département de la Marne, dont elle est l'une des sous-préfectures, et la région Champagne-Ardenne (Source Wikipedia)

 

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Page dédiée à Serge Diantantu sur le site du Cesbc

Site de Serge Diantantu

 

 

 

 

Le 15 août 2007

L’ECOLE DE PEINTURE DE POTO-POTO

(BRAZZAVILLE)

(Crédits photos : Daniel MATOKOT, Cesbc, août 2007)

 

En 1950, Pierre Lods, ancien militaire français, décide de s’installer à Brazzaville (Congo) comme peintre.

En réaction contre les pionniers de la peinture africaine qu’il trouve trop occidentalisés, et séduit par le beauté de la création africaine pure et la richesse des œuvres artistiques des "autochtones", il crée l’atelier de Poto-poto, qui deviendra en 1952 l’Ecole de peinture de Poto-poto, avec pour premiers élèves ses domestiques Félix Ossiali et Nicolas Ondongo.

 

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EXPOSITION

Le 31 janvier 2007

GENAPPE (Belgique)

 

EXPOSITION DE 18 ARTISTES

DU CONGO BRAZZAVILLE

 

Vernissage de l’exposition
Vendredi 2 février 2007 à 19 heures

Hôtel de Ville de Genappe

Espace 2000 – n° 3

1470 Genappe

 Belgique

En Afrique Centrale, le graphisme a toujours été, depuis la nuit des temps, purement utilitaire, rituel : on peignait sur les parois des habitations ou sur le sol dans le but d’écarter les mauvais esprits, ou d’attirer les bons … 

Vers 1940, les peintres européens apportent en Afrique Centrale une approche, des réflexions et des techniques nouvelles.  La première génération de peintres congolais commencera par les derniers gestes, et se formeront selon des principes académiques aboutis enseignés par des artistes venus d’Europe.  C’est l’époque de Faustin Kitsiba, Eugène Malonga,  Guy Léon Fylla (aujourd’hui doyen des artistes peintres congolais) ...

En 1951, Pierre Lods, artiste peintre français, préfère encourager l’expression libre sans principe académique ou contrainte stylistique prérequis.

L’Ecole de Poto-Poto voit le jour.  Cette manière de peindre, d’une vitalité remarquable, va devenir l’emblème du développement culturel de l’Afrique indépendante, recherche d’identité, expression de l’africanité.  Un beau jour, Félix Ossiali dessinant des petits personnages puérils, lance (malgré lui), le style des « Mickeys ». En ce qui concerne l'origine du nom donné au style de Ossiala, certains pensent au pluriel de moke littéralement petit en lingala ; par contre d'autres estiment que les congolais ont ainsi désigné ce style en référence aux personnages de bande dessinée ou de dessin animé. En effet dans le langage populaire congolais,  les bandes dessinées comme les  dessins animés sont appelés Mickey (de Mickey personnage de Walt Disney).

Le Mickey, est reproduit dans toute l’Afrique. L’École de peinture de Poto-Poto devient une institution de renommée internationale et présente une multitude d’intérêts historiques, esthétiques et culturels. Un demi-siècle après sa création, le style Mickey charme toujours Nicolas Ondongo, Philippe Ouassa, Thango, François Iloki, Marcel Gotène

Aujourd’hui, la deuxième génération de Peintres de l’Ecole de Poto-Poto assume pleinement son héritage, oscillant de la tradition africaine vers la modernité universelle.  Ne se limitant plus à une production de « mickeys » (toujours très attractifs, qu’ils réaniment et dont ils proposent une lecture différente), ou à des sujets traités en aplats, généralement cernés de noir à la manière de leurs aînés, ou encore à des thèmes rituels, la recherche chromatique et stylistique étant prédominante, ils se lancent dans des productions de style plus naturaliste, impressionniste, ou abstrait.  Ils peignent la vie quotidienne au village, à la ville, au marché, en forêt...  Certains artistes proposent une peinture à message social (démocratie, prostitution .  Et lorsque les tubes de couleurs viennent à manquer, ils n’hésitent pas à utiliser des pigments naturels (argile, charbon, sciure de bois, résine …). Leurs œuvres portent toujours le sigle PPP (Peintre de Poto-Poto).  Si l’un d’entre eux vend, 30 % reviennent automatiquement dans une caisse collective, afin d’assurer le bon fonctionnement de l’Ecole  …  Ils se nomment Pierre Claver N’Gampio, Sylvestre Mangouandza, Jacques Iloki, Gerly Mpo, Antoine Sitta, Adam Opou, Serge Dezon, Laeticia Mahoungou, Thierry Bongoualenga, René Bokoulemba, Romain Sylvère Mayoulou, Vanessa Agnagna, Albin Massa, Aris Dihoulou 

Mais que dire des indépendants … talentueux à souhait …  Si dans l’ensemble, la peinture de Kinshasa transmet actuellement un message essentiellement social, les peintres de Brazzaville se distinguent par leur style multi-directionnel.  Leur personnalité est souvent particulièrement attachante, leur style souvent très personnel et original.  Ils sont prêts à quitter le soleil, à risquer un billet d’avion, avec l’espoir d’aller décrocher la lune.  Les uns ont été formés à l’école de Poto-Poto, telle Annie Moundzota.  D’autres sont auto-didactes, telle Florence M’Bilampassi.  Ou formés dans l’atelier de leur père, tel Ehud Makoumbou.  Ou encore enfin, sortent de l’académie des Beaux-Arts de Kinshasa, tels Jonas Boboma, Alain Boduka, ou de l’académie de Brazzaville, Gastineau Massamba, résolument tournés vers  une modernité universelle, créative, parfois mystique, désarçonnante, parce que « telle est la volonté de l’artiste … ».

Suite aux guerres civiles et troubles, et à cause du dénuement qui accable le pays, le pouvoir d’achat s’est réduit à Brazzaville, et les chances pour ces artistes d’écouler leur production et de se faire connaître, sont réduites également.  Le statut de l’artiste est plus que précaire, le matériel arrive difficilement, et les subventions de l’État sont quasi inexistantes.

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 Les Artistes à l'honneur

  

Vanessa AGNAGNA,

Artiste débutante, élève à l’Ecole de Poto-Poto de Laeticia Mahoungou, ses œuvres sont d’une belle facture, sa palette chaude, subtile et nuancée.

Jonas BOBOMA  MIONZO,

Il est né en 1964 à Bodzeka, Congo-Brazzaville. Il fait ses études primaires et secondaires à Brazzaville, entame des études universitaires, et se fait conseiller l’Académie des Beaux Arts de Kinshasa, de 1987 à 1990 (Ecole Saint Luc).  Il participe à plusieurs expositions tant collectives qu’individuelles, entre autre la Biennale des Arts d’Abidjan en 1993.  Il remporte en 1994 le grand prix CICIBA, 4ème édition (Centre International de Civilisation Bantoue). Il est invité pour un stage à l’Académie du Viduc des Arts à Paris en 1996.  Il vit et travaille (dirige un atelier de sérigraphie) à Brazzaville.  Dans les œuvres de sa première période, pas de trace du sacré ou d’utilitaire, l’esthétique est la finalité propre de l’œuvre. Magie du coup de pinceau et envoûtement par la couleur, l’éternel féminin transcende.  Les couleurs et les formes sont avantageuses, les visages et les corps somptueux, l’érotisme à fleur de toile.  Jonas peint également de superbes animaux.  Jonas s’engage ensuite vers une peinture où le message psychologique, philosophique ou social est premier.  Actuellement, l’oeuvre de Jonas s’oriente plutôt vers un symbolisme religieux.

Alain BODUKA,

Peintre et sculpteur, est né en 1972 à Kinshasa. Après avoir obtenu son bac en mathématique/physique, il entre à l’Accadémie des Beaux-Arts de Kinshasa.  Il participe à plusieurs expositions collectives,  Kinoiserie à Kinshasa en 2001, Cité dans la peinture populaire à Kinshasa et Ville et Urbanisme à Bruxelles en 2002, Kin Moto na Bruxelles  en 2003, Quand Bruxelles réchauffe Kinshasa et Lubumbashi en 2004, 15 ans de transition à Kinshasa et Point sur le Congo à Brazzaville en 2005, Peindre la ville à Marseille en 2005.  Avec son maître MOKE, il s’inscrit dans le courant de peinture populaire très en vogue en RDC (« Les malades attendent les médicaments », « A la recherche des fioti-fiotis » …) où il traduit avec émotion le comportement des acteurs de la rue kinoise.   Doué d’un joli coup de crayon, et de pinceau, il excelle également dans une peinture plus abstraite, évoquant des croyances traditionnelles africaines ou universelles « Mode et création », « Guérison », « Sida ») …  Chez Alain, le titre souligne toujours l’intention.

 René BOUKOULEMBA

René BOUKOULEMBA est né en 1973. Il entre à l’Ecole de Peinture de Poto-Poto en 1987. L’étrangeté de ses tableaux séduit.

Thierry BONGOUALENGA,

Thierry BONGOUALENGA peintre de Poto-Poto, a dévelopé une technique particulière : le sabléisme.  Lorsque les tubes de couleurs viennent à manquer, Thierry réalise ses tableaux à base de terre, pigments naturels, sève d’arbres, résine …

Joseph DIMI

Josepf DIMI est né en 1961 à Ngania, en pays M’Bochi.  Très jeune, il dessine, et rejoint à 15 ans l’Ecole de Peinture de Poto-Poto. Il plonge un jour dans un profond coma, et se met, à son réveil,  à restituer sur papier les visions qu’il a eues pendant ce coma.  Son style va naître de cette expérience.  Talent sûr, on le surnomme le « Matisse d’Afrique équatoriale ».  Il obtient un prix qui lui ouvrira les portes de l’Ecole des Beaux-Arts de Paris.  Il a déjà participé à plus d’une vingtaine d’expositions dans le monde entier.  Ses tableaux, mosaïques de symboles traditionnels (poisson = maternité, calebasse = vase aux remèdes, tam-tam = danse, défenses d’éléphants = esprits de la forêt …) sont de somptueuses symphonies colorées.

Marcel GOTENE,

Marcel GOTENE est né vers 1935 à Yaba, district d’Obala. Il fait son apprentissage à l’Ecole de Peinture de Poto-Poto, sous la protection de Pierre Lods.  Il sera impressionné par Zigoma, Thango,  Bonguila.  Derrière une apparence purement décorative, se cache toujours un message d’ordre sociologique, politique, religieux ou mystique.  Maître Gotène veille au maintien de l’harmonie entre le minéral, le végétal, l’animal et l’humain, pouvant aller jusqu’à l’osmose, dans les tableaux où l’artiste relie les diverses formes de vie par analogie biomorphique, afin d’atteindre la trilogie « paix – amour – joie », et cela toujours en présence de « l’œil qui voit tout », symbolisé par des ronds ou ovales, « œil » invitant le spectateur à « ouvrir l’oeil » à travers les méandres de la vie.  Aujourd’hui, Maître Gotène, personnalité légendaire et incontournable à Brazzaville, a plus de 50 ans d’expérience en peinture, et derrière lui, un riche parcours international, de très nombreuses expositions, et de tout aussi nombreux prix (Grande Médaille de Vinci à Paris, …).

 Jacques ILOKI,

Jacques ILOKI est né en 1962, en pays M’Bochis. Il fait ses études à l’Académie des Beaux-Arts de Moscou. Son style est influencé par le cubisme et le fauvisme. Sa palette est chaude, et ses compositions profondes, son rythme dynamique.  Il est lauréat à la 6ème  biennale CICIBA.  Profondément imprégné de la tradition africaine, si la vie est pour lui une chaîne sacrée qui relie les morts aux vivants, les enfants aux anciens, son style ne s’arrête pas aux principes graphiques traditionnels.  Son œuvre personnelle et universelle en fait aujourd’hui une des valeurs les plus sûres parmi les peintres de Brazzaville.  Inlassablement, il dispense très gentiment ses conseils aux artistes débutants de l’Ecole de Poto-Poto.

Laeticia MAHOUNGOU CROLLE,

Laeticia MAHOUNGOU CROLLE a vu le jour en 1982 à Brazzaville.  Depuis toute petite, elle dessine par terre, sous l’œil critique d’une « institutrice » choisie parmi les copines.  A l’école, elle griffonne sur chaque bout de papier lui tombant sous la main.  En quatrième, elle compose un « carnet d’amitié » où elle ne se contente pas de coller des images, mais les réalise elle-même. Sa grande sœur et son mari détruiront d’abord ce cahier, puis ensuite persuaderont son père de l’inscrire dans une école de dessin en Europe.  Elle s’inscrit à l’Ecole de Peinture de Poto-Poto où elle suit une formation de trois ans sous l’égide d’Adam Opou et de René Bokoulemba.  Les troubles de 1997 l’obligeront à suivre un cours de secrétariat à Pointe-Noire.  Mais dès la fin de la guerre, elle reprend ses cours à Poto-Poto, et vend.  Principale actrice du pinceau féminine de l’école, Léticia travaille « comme un homme », avouent ses collègues.  Cette artiste, qui a déjà exposé en Afrique et en Europe, très exigeante, est sans cesse en recherche de nouveautés.  Après avoir excellé dans le décoratif, elle propose aujourd’hui des scènes de rue particulièrement touchantes : « …  Et pendant la pluie, comment elles font ? …  elles oublient leur poste, la solution c’est de fuir …  C’est triste, j’essaye toujours de mettre de l’humour dans ce genre, mais il y a des histoires vraies et tristes dans ces toiles   … ».  Léticia  poursuit sa vie et réalise ses rêves avec un tempérament de sportive.

Ehud MAKOUMBOU

Ehud MAKOUMBOU est né en 1978 à Brazza. Initié par son père, le peintre  David Makoumbou, il s’engage dans la voie artistique dès 2002.  Il peint généralement au couteau, dans un style réaliste et cubiste.  Il a participé à de nombreuses expositions à Brazzaville et en Lybie.

 Rhode Bath-Schéba MAKOUMBOU

Rhode Bath-Schéba MAKOUMBOU, est née en 1976 à Brazza.  Egalement initiée à la peinture par son père David Makoumbou, elle s’engage réellement dans l’art en 1989.  Son œuvre met en valeur toutes les activités sociales de la femme africaine. Ses peintures à l’huile au couteau sont réalistes et cubistes. Rhode s’illustre particulièrement en sculpture qu’elle réalise à base de sciure de bois et colle à bois montées sur tige métallique qu’elle peint et habille ensuite. Certaines statues ont plus de 3 mètres. Depuis 2003, elle expose beaucoup en Europe et en Afrique.

Sylvestre MANGOUANDZA,

Sylvestre MANGOUANDZA est né en 1961, à Mossaka, région de la Cuvette. Principal animateur de l’école, il peint à Poto-Poto depuis 1983. C’est lui qui va donner le premier un nouveau rythme et une nouvelle signification aux fameuses séries de « mickeys », célèbres dans le monde entier.  Premier prix CICIBA en 2003 (Centre International de Civilisation Bantoue) avec « La Démocratie », ce « jeune vétéran » toujours en recherche, jamais en perte de vitesse, excelle aussi bien  dans des scènes rituelles et traditionnelles («Pygmées », « Intronisations royale d’Iloyd 1er, dernier des Makoko »), dans des scènes de la vie quotidienne (« Causerie », « Les couleurs du fleuve »), dans des thèmes animaliers (« Zèbres », « Léopard », « Panthère »).  Son écriture est délicate, vibrante, rythmée, puissante.  Ses œuvres, mêmes inachevées (par pénurie de couleur), parlent d’elles-mêmes.  Expressives, poétiques, subtiles, magnifiques, ses œuvres transportent, et libèrent, au delà du tableau, une véritable énergie.

Abin MASSA,

Abin MASSA est Artiste débutant à l’Ecole de Poto-Poto. Ces toiles sont originales.

Gastineau MASSAMBA  MBONGO,

Gastineau MASSAMBA MBONGO sculpteur, peintre, et poète,  né en 1973 à Poto-Poto, la plus animée  des communes de la capitale, fait son apprentissage chez son père, professeur de sculpture et céramique à l’Ecole Nationale des Beaux-Arts de Brazzaville.  Son père le voyait journaliste ou avocat.  Il se met à la peinture en 1995, et déserte l’atelier de son père, pour suivre les cours au Centre d’Art de la Tsiémé à  Talangaï, dirigé par Remy Mongo Etsion, qui deviendra son maître et dont le coté mystique l’influencera.  Valeur montante, il a déjà exposé au Congo, mais aussi à l’étranger, et notamment à Liège, Anvers et en France.  Il fut sélectionné pour représenter son pays à la Biennale de Dakar en 2004.  A Dakar en 2006, il expose une série : « Les Papesses »,  où, suite à un choc devant le palais des Papes d’Avignon, il exprime son étonnement à la hiérarchie catholique qui n’accorde que très peu de place au sexe féminin.  Après sa période Bleue, puis Blanche, Gastineau est entré dans une période Terre de Sienne.  Mystique et concret, abstrait et figuratif, personnalité attachante, il peint les papesses, la sape, l’holocauste, l’obsession de la guerre toujours présente.  Il est attendu à New York en mars 2007.

Florence M’BILAMPASSI LOUKOULA ,

Florence M’BILAMPASSI LOUKOULA est née en 1972 à Brazzaville.  Après ses études primaires et secondaires jusqu’en 3ème, elle s’oriente vers la broderie, puis applique sa sensibilité de brodeuse à la peinture.  C’est une pure autodidacte.  Elle participe à de nombreuses expositions, réunions, ateliers et manifestations tant au niveau local qu’international.  Très éclectique, elle touche d’abord à tout, peinture, sculpture sur bois, copie des antiques, tableaux sablés, raphia, broderie fil à laine, sur toile moustiquaire, en pigments naturels; elle fait également de la conception de logos.   Florence, particulièrement dynamique, motivée et motivante, est actuellement présidente du CFAPS (Club des Femmes Artistes Peintres et Sculpteurs du Congo), association reconnue, qui vise à encadrer les filles mères et développer leur esprit de créativité dans le domaine de l’Art et de l’Artisanat.  Florence présente aujourd’hui un tableau éblouissant : « J’étais invitée à une manifestation culturelle à Pointe-Noire, des collègues m’ont dit : va voir au bout du ponton, on y voit la nuit des trucs mystérieux, des bateaux qui apparaissent puis qui disparaissent tout d’un coup, il y a de la sorcellerie  … -  J’ai été voir la nuit, mais je n’ai rien vu, mais comme je voulais peindre, j’ai pris mes pinceaux et mes couleurs, et j’ai peins dans le noir ce que je ne voyais pas …  Mais on peut y voir des choses …».  

Annie MOUNDZOTA  N’DIEYE

Annie MOUNDZOTA N’DIEYE est née en 1967 à Brazzaville.  Après ses études primaires et secondaires, elle entre à l’Ecole de Poto-Poto, et à l’atelier de Trigo Piula.  Très vite, son vieux rêve se réalise : c’est l’éclosion de sa carrière de peintre.  Annie a déjà participé à plusieurs expositions nationales et internationales, à Brazzaville, New York, Washington, Limoge, Lyon, Besançon, Libreville, Bruxelles.  Elle obtient le prix de la Promotion féminine à Brazzaville en 1994, le prix du Crédit Lyonnais à la 7ème biennale des Arts Bantous en 2002.  Annie peint le vécu de la femme africaine dans l’effort, la beauté, la maternité, l’amour, et tout tout tout.  Son œuvre réaliste et cubiste est caractérisée par un chromatisme puissant, une créativité personnelle, un « exotisme » naturel.  Certains de ses sujets se dégageant sur fond de feuilles de bananiers stylisées sont particulièrement attractifs.  Actuellement, Annie peint sur toile encollée de sciure de bois, ce qui donne à ses œuvres une profondeur et une densité particulière.

 Gerly MPO

Gerly MPO est né en 1962, dans la région du Pool.  D’abord autodidacte, il rentre à l’Ecole en de Peinture de Poto-Poto en 1980. Il possède une parfaite maîtrise de la composition, de la technique, des formes et des couleurs. Peintre d’hier, d’aujourd’hui et de demain, il aborde des thèmes de la vie de tous les jours, des scènes rituelles, danses, masques de manière cubiste et abstraite, mêlant des expériences ancestrales (téké) à la modernité.

Adam OPOU

Adam OPOU est né en 1971. Il est chanteur, musicien, et artiste peintre de l’Ecole de Poto-Poto.  Le raffinement esthétique et la perfection technique qui le caractérisent en font un artiste hors du commun.  Sa palette est éblouissante, ses toiles chantent les couleurs de la vie à Brazzaville.  Ses fines et subtiles réalisations captivent le regard.

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L’exposition est réalisée par Mme Monique Blangy avec le soutien de la Ville de Genappe, avec la collaboration de M. Marc Somville de la Galerie Marc Dengis.

Email :  marc.somville@skynet.be

 REMERCIEMENTS À :

  • Monsieur Gérard Couronné, Bourgmestre de la Ville de Genappe.

  • Madame Rebecca Nicais, responsable du Département Affaires Générales à Genappe.

  • Monsieur Pierre Geruzet, Echevin de la Culture à Genappe.

  • Monsieur Henri Henrion de l’Agence Hewa Bora à Brazzaville.

 INFORMATIONS :

Téléphone : 067/77.21.77 - 0479/31.61.30

E-mail : moniquedembour@hotmail.com