Bienvenue à l'Epace Jean-Pierre BANZOUZI


Anthropologue et Historien du patrimoine

 


 

Qui est Jean-Pierre BANZOUZI ?

Jean-Pierre BANZOUZI a ses études la Faculté des sciences sociales, politiques et économiques de l'Université Libre de Bruxelles (Belgique). Il y a soutenu une thèse de sociologie générale sous la direction du Professeur Claude JAVEAU.

Membre actif du Cesbc, il était devenu spécialiste des lieux de mémoire et de  l'histoire du patrimoine. Il nous a quitté le 18 août 2018 en nous laissant comme héritage de nombreuses publications dont " Histoire du Congo, à travers les rues de Brazzaville ".

Son oeuvre majeure préfacée par Justin-Daniel GANDOULOU a été publiée en 2014 aux éditions CesbcPresses sous le titre : Imaginaire et quotidien à travers le discours du kiosque à Brazzaville.


A propos de ma thèse de doctorat

Titre

Imaginaire de quotidien à travers le discours du kiosque à Brazzaville (Congo). Une nouvelle appropriation de la rue en tant que lieu de discours et de sociabilité

Sous la direction de : Claude JAVEAU

Nombre de pages : 300

Organisme de soutenance :

Faculté des sciences sociales, politique et économiques

Université Libre de Bruxelles (ULB), Belgique

Date de soutenance

Le 20 mai 1998

Résumé de la thèse

L’urbanisation accélérée et la crise multiforme ont fait naître dans les rues de Brazzaville, un objet urbain qui exprime bien la multifonctionnalité de ces rues (en tant que lieu de débrouille, d’échanges, de discours, de la violence, etc.). Le kiosque, ce signe du banal, du quotidien, qui dit et fait la ville pour les milieux dont il est l’émanation, représente un excellent support de l’analyse d’une nouvelle culture suburbaine à Brazzaville.

Le kiosque jusqu’ici, n’aura été traité que comme fait purement économique ; cela s’inscrivant dans ce que l’on a pris l’habitude d’appeler les petits métiers. Pour l’auteur, le phénomène « kiosque » est une invention culturelle d’abord : ce kiosque parle à la rue, mode d’expression de cette subculture urbaine dont les jeunes brazzavillois en sont les acteurs. Une balade guidée dans les couloirs de l’imaginaire  brazzavillois, c’est bien à cela que convie cette exploitation des des signe affichés (enseignes) et du discours en ce « lieu public » statique et ambulant qu’est le kiosque. Ce kiosque, lieu de discours, en est devenu également un espace de sociabilité.

Ainsi, en tant qu’observatoire urbain, il se présente comme ce que Georges Balandier (Brazzavilles Noires, 1955) appelle « un laboratoire d’innovation » ou une « socialité à l’essai ? » ou encore mieux, comme le montre à juste titre Michel Maffesoli (1979), ces signes du banal autant de « créations minuscules dont on ne peut sous-éstimer l’efficace » permettant ainsi de gagner que « Ce social tout en étant tou à fait discret n’en reste pas moins prégnant ». Du parcours de ces lieux communs fait partie la communication directe dans ce paysage urbain.

 

Jean-Pierre BANZOUZI

 Marché du Plateau de Brazzaville

Imaginaire et quotidien à travers

le discours du kiosque à Brazzaville

Préface de Daniel Justin Gandoulou

Évry, CesbcPresses, mars 2014, 160 pages,

ISBN : 979-10-90372-07-8

Lire un extrait du livre

Lire la préface de Justin-Daniel GANDOULOU

 


Jean José MABOUNGOU

Une étude sociologique sur les kiosques

à Brazzaville de Jean-Pierre Banzouzi

 

Les kiosques qui jalonnent les ruelles et rues des nos quartiers nous parlent, mais nous n'y prêtons guère attention, la plupart du temps. Ils véhiculent des messages et sont, dans le même temps, des lieux de renforcement du lien social.

L'étude de Jean-Pierre Banzouzi, anthropologue formé à l'Université Libre de Bruxelles (Belgique) et dont les recherches portent sur les " lieux de mémoire " au Congo, tente de nous décrypter le kiosque comme porteur d'un discours particulier et lieu de consolidation du lien social.

Son étude, qui se présente sous la forme d'un exposé de type universitaire, et qui emprunte à de domaines du savoir, tels la linguistique ou la sémiologie, se veut une approche avant tout sociologique.

Le kiosque, au sens où il faut entendre sa définition, c'est-à-dire une petite construction sommaire en planches ou en tôles - ou les deux à la fois le plus souvent - installé sur la voie publique et destinée à la vente de menues marchandises (cigarettes, savonnettes, morceaux de poissons séchés, etc.) ou services (coiffure, cordonnerie, appel téléphonique, etc.)....

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Jean-Pierre BANZOUZI

Brazzaville

Une ville des migrations.

Pour une perspective de sociologie historique

Contexte :

Pourquoi Brazzaville, une ville des migrations ?

Brazzaville, tant de fois, capitale du Congo Français (1903), de l'Afrique Equatoriale Française (en 1940), de la France Libre (1944), du Moyen Congo, de la République du Congo ... « Création de blancs, se peuple des noirs » au rythme des arrivées successives des colonisateurs, des missionnaires catholiques et des commerçants, des factoreries et autres sociétés concessionnaires avec des quartiers Africains, qui vont être le prolongement des résidences des colons.

Contraintes militaires, civilisatrices, économiques déterminantes

Dans la mesure où le rapport de forces ne permettait pas encore aux colonisateurs d'en imposer en instaurant par exemple le travail obligatoire, ils eurent recours à la main d'œuvre étrangère avant de mettre en place les premières filières de recrutement dans les premières filières de recrutement dans les hinterlands du Pool.

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Jean Pierre BANZOUZI

L'histoire du Congo à travers

les rues de Brazzaville

Écrire une histoire du Congo en partant des noms de rue, tel est le pari de la présente étude. En effet, Brazzaville a la particularité d’avoir des rues portant des noms contrairement aux capitales des autres pays de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC). L'hypothèse de base de cette étude est que les noms de rues traduisent les réalités et les valeurs culturelles de leurs fondateurs et rendent compte, à leur manière, de l'histoire du Congo. L'objet de cette étude est d'utiliser la rue comme outil méthodologique, sorte d'itinéraire historique rendant compte de l'histoire du Congo.

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Jean-Pierre BANZOUZI

Georges BALANDIER :

notre patrimoine (commun) ;

 mon moniteur (et/ou) mon maître,

mon itinéraire

 

Introduction

C'est une question de l'actuel, la disparition, le 05 octobre 2016 de Georges BALANDIER, notre paterfamilias ; initiateur de l'anthropologie urbaine, de la chirurgie sociale à Brazzaville. C'est alors que naissait une véritable perspective historique sur les nouvelles villes naissantes en Afrique Centrale.

D'abord, au-delà des mots, une question de définition.

1. Un patrimoine, notre patrimoine

Un patrimoine, nom masculin. Contrairement aux apparences, le mot n'est pas formé de la jonction de patrie et de moine, mais de patrinionium (patrimonium en latin désigne un bien de famille), il renvoie directement au paterfamilias et à son héritage du passé. Le patrimoine peut être foncier, financier, immobilier, culturel, immatériel, etc...

Le patrimoine dont on. peut parler ici est familial (pour les chercheurs Congolais, Africains...). Il est collectif et à ce titre renvoie bien à la patrie (au territoire, à cette terre congolaise) capitale de la France Libre, Brazzaville, ville éternelle de cette France Libre, ville consciente de son héritage culturel. D'où cet hommage solennel.

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Jean-Pierre BANZOUZI

La place du monument

A la découverte des lieux de mémoire

sur le chemin de la mémoire

Communication aux Festivités marquant

le 125ème anniversaire de la mission catholique

Saint Louis et du Village chrétien de Liranga, Département de la Cuvette, République du Congo

(du 21 au 23 novembre 2014)

Contexte

 Les festivités marquant le 125e anniversaire de la mission catholique Saint Louis et du village chrétien de Liranga, nous ont permis de suivre les chemins de la mémoire d'un personnage qui, pendant ses 31 ans d'épiscopat, déploiera dans ce domaine immense une activité, une énergie, un savoir faire et un entrain magnifique, ne reculant devant aucun travail, maniant tour à tour la bêche, la hache, la truelle et le marteau, élevant maisons, écoles et églises. Il va chemin faisant apporter l'évangélisation au Congo, successivement, étant parti de Landana (Cabinda) Loango, il s'installe à Linzolo (1882) à Brazzaville(1887) plus tard à Liranga(1889).

Pourquoi donc cette communication ?

C'est pour aller à la découverte de ces « lieux de mémoire », notion clef, dont le mot fait son entrée dans le dictionnaire, le grand Robert de la langue française de 1993, qui devient d'un usage courant, au sens qu’en a donné Pierre Nora, c'est-à-dire viser à redonner toute sa place à l'histoire. En un mot, une manière de faire l’histoire. Tout comme Pierre Nora historien français, il s'agit ici de faire connaitre l’inventaire de ce lieu où la mémoire du père Prosper Philipe Augouard et de ses compagnons : les pères Paris, Allaire, Moreau, Epinette et Remy, s'est incarnée, des lieux matériels et concrets. Ils nous ont laissés un patrimoine culturel et immatériel composé de bâtiments historiques (églises, palais épiscopal, les écoles, autres demeures remarquables, des vestiges archéologiques comme les rails du petit train de la mission), les friches industrielles (menuiserie, fabriques des briques cuites et tuiles, etc.), arboriculture (ayant amené une variété de plusieurs plantes nouvelles : fruit à pain, corossolier, orangers, légumes divers).

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Jean-Pierre BANZOUZI

A la découverte de la Paroisse

 Saint-Pierre Claver de Bacongo :

sur les traces du Cardinal Emile BIAYENDA

 

Introduction

Pour faire l'historique de cette paroisse et celle des enfants de choeur, nous pensons pour notre part qu'il serait nécessaire de faire cette étude à la lumière des travaux universitaires et des homélies prononcées à Saint Pierre CLAVER, respectivement le 12 novembre 1970 et le 23 avril 1972 à la consécration de cette église Saint Pierre CLAVER par le Cardinal Emile BIAYENDA.

Genèse

La paroisse Saint Pierre CLAVER de Bacongo est une juridiction spirituelle de l’Archidiocèse de Brazzaville, annexe, à l'époque de la paroisse Notre Dame de Bacongo. Elle a été créée le 14 octobre 1951. La bénédiction et l'inauguration de cette annexe a été faite par Monseigneur Paul BIECHY, vicaire Apostolique de Brazzaville et le premier prêtre qui va y aménager aussitôt est le père Maurice RAMÀUX suivi du père Philippe David en février 1953. C'est au moment et surtout à cause de la croissance spatiale et démographique de ce quartier indigène dénommé à cette époque « Bunsana bwa nkokela » ou « Tribulations du soir » ou encore « Tristesses du soir »; Cette histoire va se faire pour cela en deux temps. La première partie va se lire et s'écrire à travers les études universitaires du Cardinal Emile BIAYENDA et ses homélies à Saint Pierre CLAVER avons-nous dit. La deuxième partie concernera les différentes générations et promotions des enfants de chœur de 1951 à ce jour.

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Jean-Pierre BANZOUZI

L'éducation au Congo à travers les lieux de mémoire : un inventaire du patrimoine

La décennie qui va de la fin de la Deuxième Guerre mondiale jusqu'à la loi-cadre (1956) va constituer dans l'histoire socio-économique et politique de l'Afrique équatoriale Française une période charnière et plus spécifiquement au Moyen Congo et à Brazzaville, qui va devenir successivement capitale du Congo Français, (1903) de l'Afrique équatoriale Française, (1910) de la France libre, (1940 - 1944) du Moyen Congo, du Congo, (1958) de la République Populaire du Congo, désormais la République du Congo (dont la proclamation de la République du Congo a eu lieu le 28 novembre 1958 à Pointe-Noire) et devenant la République du Congo. Cependant la date du 15 août 1960 marque, l'indépendance du Congo.

Ce pays, le moyen Congo et partant sa capitale fédérale va être marquée par plusieurs mutations ; tel l'essor de l'enseignement scolaire, le réveil syndical et politique, lié à la conférence de Brazzaville (du 30 janvier au 08 février 1944).

Cette communication a pour objet de faire l'histoire du système éducatif Congolais à travers les lieux de mémoire de l'éducation et partant la place du monument, afin de lire et raconter le rôle majeur que le Moyen Congo et le Congo Brazzaville a réellement pu jouer dans l'essor de l'éducation en Afrique Equatoriale Française (à savoir, Oubangui Chari - Tchad, Gabon et le Cameroun).

En effet, la place du monument est révélatrice : c'est un outil anthropologique pour comprendre un pays, (ici le Moyen Congo) et une époque, celle-là florissante. C'est également un lieu anthropologique (au sens de Marc AUGE) c'est-à-dire un lieu à travers lequel peut se lire notre histoire et les valeurs de la culture. Un lieu marqué, fléché, bourré de signes et d'images.

 

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