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La musique bouge au Cameroun : Festival des Couleurs Urbaines de Yaoundé

Festival Couleurs Urbaines

Du 15 au 20 juillet 2008, Le Camp Aes-Sonel d’Essos à Yaoundé a accueilli la 2e édition du festival « Couleurs Urbaines».

Une vingtaine d’artistes du Cameroun et d’ailleurs, ont communié, échangé et partagé leurs expériences dans les domaines aussi variés que la Danse Hip hop, la Tecktonic, le Tuning, la Battle, la Musique, le Djying. Au-delà du caractère festif, l’Association Axe Jeunes organisatrice du festival cherche à offrir, à travers les ateliers de formation des plateformes d’apprentissage aux artistes locaux, un véritable métissage de nouvelles formes artistiques, une mise à niveau de ceux-ci dans les domaines où la technologie s’impose à grande vitesse comme le Djying ou le Veedjying.

Dans l’optique du partage, d’une meilleure connaissance des cultures urbaines au Cameroun et du souci de leur développement, l’Association Axe Jeunes, promotrice de l’évènement, a invité les médias nationaux et internationaux à assurer un bon relais médiatique de l’ensemble des activités prévues à cet effet.

Le Festival Couleurs Urbaines s’est déroulé sur plusieurs sites : le Centre Culture Français de Yaoundé, Ee Studio Mapane Records, la Case des Arts à Essos et le Camp Aes-Sonel d’Essos, le village du festival. Source : Service de Communication du Festival Couleurs Urbaines.

 Dossier de presse du festival

Site du festival

  
 
 

 

CULTURE & ARTS


LITTÉRATURE

 

Le théâtre

Alexandre BAYIDI AWALA dit MONGO BETI

Il avait été un des premiers intellectuels africains à dénoncer les tares de l'Afrique. Il avait vécu 32 ans en exil avant de revenir dans son pays natal en 1991.

Mongo Béti, de son vrai Alexandre BAYIDI AWALA est décédé le 7 octobre 2001 à Douala au Cameroun.

L'homme était partagé entre sa double appartenance d’intellectuel africain de langue française, entre la tradition de ses ancêtres et la culture occidentale, entre Blancs et Noirs.

Mongo BÉTI a été un intellectuel majeur de son temps. Il n’a jamais renoncé à dénoncer et à combattre les injustices.

Découvrez l'Espace Mongo BETI en cliquant sur le lien ci-dessous.

  

 

 

 

 

 

 

Les arts plastiques

 
 

 


Artistes partenaires du projet Ntu Machini :   Groupe Mégatone,    Édo Mégatone,    Amour Stone,    Désiré Ngomo,   Parfait Tsdika,   Trésor Ahas,   Scorpion Amidou,   Graziella Mianzenza,   Marlène Kombo,   Bona Bokamba   R-Dogg Virus,   Toopy 4 Ever

 

 

Café de presse à Douala avec les radios et les télés

à l'occasion de la présentation de Jungle Law

(Projet Ntu Machini)


             
  

     
 

Jungle Law

 

Consty Funk

 

Benjamin Matokot

 

E. Ch. Nya (CRTV)

& Arafat Ekounga

 

Solange Beyala

(STV)

 

Tony Nobody

(Canal2)

 
             
 

 

 

          

 

 

 

PlanB, Art Promo & Rosalie (Sky One Fm)

Patricia Bowen Pany,

E. Christian Nya

& Arafat

Soflane (RTM)

 

Marlyse Mbody

Assistante

Olivier Nku

(Nostalgie)

Solange Beyala (STV)

& Soflane (RTM)

             
 

 

 

  

 

 
 

Kofy

(STV)

 

Benjamin Matokot

et Rosalie

(Sky One FM)

 

Tony Nobody

(Canal2) 

 

Sky One Fm, Canal 2

& Nostalgie

 

Soflane (RTM) et

P. Bowen Pany

 

Arafat Ekounga, Benjamain Matokot

et Rosalie (Sky O FM)

 
             

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Où va la musique camerounaise ?

Éditorial

 

ÉCONOMIE

 

Le point de vue de l'autorité de tutelle

Le 14 juillet 2008

Cameroun : une terre et DES talents

Cameroun : pour beaucoup, ce nom rime avec « Lions indomptables », équipe nationale de football, qui a bâti sa légende sur les plus grands stades du monde avec des joueurs talentueux comme Roger Milla, Joseph Antoine Bell, Kundé, Mboma, Samuel Eto’o, etc. Mais le Cameroun c’est également Yannick Noah (Vainqueur du Roland-Garros le dimanche 5 juin 1983) et Françoise Mbango-Etone (Médaille d’or du Triple saut aux Jeux Olympiques d’Athènes en 2004).

Pour les mélomanes, le Cameroun évoque le makossa, le bikutsi, le mangambeu, etc., ces rythmes endiablés rendus populaires par des artistes comme Manu Dibango, Eboa Lotin, Petit Pays, Ekambi Brillant, Sam Fantomas, Tom Yom’s, Richard Bona, etc.

Mais, à coté des ces « monstres sacrés », des  artistes musiciens audacieux et talentueux cherche à se faire une place dans les charts de la World Music.

  • Audacieux parce que ces artistes n’ont pas choisi la voie de la facilité. Là où les "monstres" capitalisent leur notoriété à partir des rythmes camerounais, des artistes d'avant-garde comme N'Johreur Tiger,  n'hésitent pas à tenter des expériences hardies, en mélangeant les rythmes locaux et la musique urbaine (hip-hop, rap, etc.) pour donner naissance à des genres nouveaux comme le makossa-rap. Le résultat est simplement sublime.

  • Talentueux : il n'y a qu'à analyser les textes des chansons, écouter les combinaisons subtiles des rythmes et des sons pour s'en convaincre. Il y a dans cette génération, des artistes qui vont conquérir,  très vite, le sommet des "charts" internationaux si l'occasion leur est offerte. D'ailleurs les mélomanes ne s’y trompent pas ; ils accourent par milliers à chacune de leur production à Yaoundé et à Douala.

Deux membres du Cesbc se sont rendus au Cameroun en avril-mai 2008.

Graziella MIANZENZA, Cesbc

 

Le 23 janvier 2009

LE CAMEROUN PERDRA 13 000 MILLIARDS  DE CFA EN 20 ANS

 

Le Cameroun a signé le 15 janvier 2009 l'accord intérimaire de partenariat économique (APE) avec l'Union Européenne. Aux termes de cet accord, le Cameroun va continuer d'exporter la plupart de ses produits agricoles ou transformés vers l'Union Européenne en franchise des droits de douane. En contrepartie, le Cameroun devra libéraliser 80% de ses importations en provenance de l'Union Européenne sur une période de 15 ans.

Pour les Européens il n'y a aucun doute cet accord est avantageux pour le Cameroun. Par exemple en ce qui concerne la banane,  en l'absence de cet accord, les producteurs du Cameroun (qui sont en majorité des ressortissants de l'Union Européenne) auraient été obligés de supporter les mêmes conditions d'entrée sur le marché européen que la "banane dollar" qui nettement plus compétitive.

Pour la majorité des Camerounais, on est là devant un marché de dupe parce qu'une grande partie des produits d'exportation provient de producteurs européens au Cameroun.

En 2008, le ministère des Finances du Cameroun avait diligenté une étude d'impact budgétaire de l'APE intérimaire. Le résultat est sans appel. Entre 2010 et 2023, le Cameroun aura un manque à gagner fiscal et douanier de l'ordre de 4 à 129 milliards de FCfa par an. En 2030, ce montant atteindra 233 milliards de Fcfa. Quant aux pertes cumulées, elles atteindront :

- 29 milliards de Fcfa en 2010;

- 7 000 milliards en 2023;

- 13 000 milliards en 2030.

 

Si l'UE voulait déstabiliser le Cameroun, elle a trouvé le moyen d'y parvenir.

 

(1 euro = 655,957 Fcfa).

 


le 5 août 2008

LE CIRCUIT DE DISTRIBUTION

AU CAMEROUN

Par CONSTY FUNK, Producteur

I. Historique et état des lieux

 

Il n’existe plus de circuit de distribution structuré au Cameroun. Jusqu'au milieu des années 90, les distributeurs essayaient de mettre à la disposition du public des k7 et CD des artistes camerounais et étrangers. La production se portait bien et les canaux de distribution permettaient aux producteurs et éditeurs d’écouler leurs produits sans trop de problèmes. Les artistes pouvaient vivre de leurs oeuvres. Les canaux étaient diversifiés.

La suite de l'article est ici

 

Le 5 août 2008

Remettre de l'ordre dans la gestion DES DROITS

ET OBLIGATIONS  des différents aCTEURS DU SECTEUR

 AMA TUTU MUNA,

MADAME LA MINISTRE DE LA CULTURE

Depuis mon arrivée à la tête de ce Département ministériel, j'ai lancé une enquête approfondie du secteur culturel au Cameroun, à ses  problèmes afin d’apporter des solutions après diagnostic.

En ce qui concerne le secteur musical, il est clair qu’il a trop de problèmes, à commencer par celui des droits d’auteurs. J’ai décide d’assainir ce secteur et le reformes ont immédiatement commencé avec le rétablissement de l’ordre à la société des droits d’auteurs. Nous avons espoir que tout ira bien et les affaires reprendront.

L’hommage rendu par la Nation à Manu DIBANGO fait parti des projets initiés pour relancer le secteur musical au Cameroun car cette reconnaissance était nécessaire.

*******************

NB/

Manu DIBANGO a été Président du Conseil d’Administration de la Cameroon Musique Corporation jusqu'à ce qu’il soit déchu par le précédent Ministre de le Culture. Le lynchage médiatique auquel il a été livré avait alors terni l’image de ce grand artiste au Cameroun. C’est donc pour réparer cette faute que la Nation camerounaise lui a rendu un hommage.

 

L'INDUSTRIE DE LA MUSIQUE AU CAMEROUN

Le 1er juillet 2008

LA FRAUDE ET LA CONTREFAÇON FREINENT LE DÉVELOPPEMENT DE L’INDUSTRIE DE LA MUSIQUE AU CAMEROUN

Le Groupement Inter-Patronal du Cameroun (GICAM) et l’Association Industrielle Africaine (AIA) ont organisé les 10, 11 et 12 décembre 2007 à Douala (Cameroun), un séminaire douanier consacré à la lutte contre la fraude et la contrefaçon dans la Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CÉMAC).

Dans beaucoup de pays, la contrefaçon et le téléchargement illégal sont devenus une préoccupation majeure aussi bien des créateurs que des pouvoirs publics notamment en raison de leur impact négatif sur le développement de la création des œuvres de l’esprit.

Au Cameroun, selon Sam Mbendé Ébobisse, Président du Conseil d’administration de la Cameroon Music Corporation qui participait au séminaire, la fraude et de la contrefaçon, en provoquant l’appauvrissement des différents acteurs de la filière, entravent le développement d’une véritable industrie de la musique.

Le discours de Sam Mbendé Ébobisse est disponible ici.

  

Le Manifeste de  Ntu Machini :

«  La locomotive qui fonce… »

 

par Daniel MATOKOT,

 

Professeur certifié de Littérature,

Auteur-compositeur, Ecrivain,

Chercheur au Cesbc

Dans le cadre du programme de soutien à la création et à la promotion des oeuvres de l'esprit dans les pays du bassin du Congo, le Cesbc présente "Ntu Macini" un projet mené en partenariat avec des maisons de production du Cameroun et du Congo-Brazzaville (Arts Promo et Plan B Entertainment).

Pour découvrir le projet et son évolution, les artistes et l'équipe technique, cliquez ici