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Société civile internationale


 

COLLECTIF ANTI APE

Le 07 février 2008

COMPTE-RENDU DE LA MANIFESTATION

DE BRUXELLES  LE  11 JANVIER 2008

Le compte rendu de la rencontre de la délégation internationale du Collectif Anti APE  avec la Commission Européenne à Bruxelles (Belgique) et les images de la journée du 11 janvier 2008 sont maintenant disponibles.

Pour accéder au Compte rendu ou visionner les images de la journée du 11 janvier 2008, cliquez sur un lien.

1. Compte rendu du Collectif Anti APE

1. La Conférence de presse

2. La rencontre avec la Commission

3. La Marche et le meeting place J. Rey


Lu dans lemonde.fr

Le 1er février 2008

Le patrimoine

des chefs d'Etat africains en France

On se souviendra que l''enquête française pour recel de détournement d'argent public par des dirigeants africains a été classée sans suite".

Cependant Le Monde a pu prendre connaissance de 34 procès-verbaux rédigés entre juin et novembre 2007 par les policiers de l'Office central pour la répression de la grande délinquance financière (OCRGDF) dans le cadre de l'enquête policière  ouverte par le parquet de Paris dans cette affaire.

Elle faisait suite à une plainte pour "recel de détournement d'argent public" déposée en mars par trois associations françaises, visant cinq chefs d'Etat : le Gabonais Omar Bongo Ondimba, le Congolais Denis Sassou Nguesso, le Burkinabé Blaise Compaoré, l'Angolais Eduardo Dos Santos, et le Guinéen Teodoro Obiang.

Ces articles sont disponibles sur le site web du journal lemonde.fr. Pour y accéder, cliquez sur les liens ci-dessous.

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La victoire de l'"Afrique de Papa" sur le droit

Le patrimoine des chefs d'Etat africains en France


LE COMMERCE DES ARMES

Le 23 janvier 2008

CONTRÔLER LE COMMERCE DES ARMES

Oxfam, le RAIAL et Saferworld ont, pour la première fois, évalué le coût économique des conflits armés pour le développement de l’Afrique. Depuis 1990, environ 300 milliards de dollars (soit 18 milliards de dollars par an)  ont été perdus en Algérie, en Angola, au Burundi, en République centrafricaine, au Tchad, en République démocratique du Congo (RDC), en République du Congo, en Côte d’Ivoire, au Djibouti, en Érythrée, en Éthiopie, au Ghana, en Guinée, en Guinée-Bissau, au Libéria, au Niger, au Nigeria, au Rwanda, au Sénégal, en Sierra Leone, en Afrique du Sud, au Soudan et en Ouganda.

C'est autant d'argent qui aurait pu s'investir pour le développement du continent.

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Pour plus d'information voir :

Sites Ressources

 

AUX SOURCES DU PANAFRICANISME

Le 08 février 2008

 PREMIER CONGRÈS PANAFRICAIN

par Maximilien Macodou NDIAYE

Professeur, Collectif Anti Ape

En 1919 se tient à Paris le premier congrès panafricain sous l'impulsion du leader afro- américain Du Bois. L'événement est considérable  outre Atlantique et dans la petite communauté négro-africaine de Paris ...

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Lire la suite ici


FRANCE

Enquête préliminaire

visant les biens en France de chefs d'Etat africains

On vient d'apprendre que le parquet de Paris a ouvert lundi une enquête préliminaire à la suite d'un plainte pour "recel de détournement de bien public" visant l'acquisition de biens en France de chefs d'Etat africains et leurs famille, a-t-on appris mardi de source judiciaire.

Selon Sherpa et Survie, associations à l'initiative de cette plainte, de nombreux dirigeants africains ont bâti leur fortune personnelle en détournant les ressources de leur pays.

La plainte déposée auprès du procureur de la République de Paris, cible les biens immobiliers en France de cinq chefs d'Etat africains : Omar Bongo (Gabon), Denis Sassou Nguesso (Congo-Brazzaville), Blaise Compaoré (Burkina Faso), Théodore Obiang (Guinée-Equatoriale) et Eduardo Dos Santos (Angola).

Commentaire :

À ce stade, il s'agit simplement d'une enquête préliminaire, c'est-à-dire une procédure devant  déterminer quels sont les vrais propriétaires de ces biens et quel est leur statut par rapport aux immunités dont ils peuvent bénéficier.

En droit français, seuls les chefs d'Etat étrangers en exercice bénéficient d'une immunité. Il n'en est pas de même pour les membres de leur famille.


PARADIS FISCAUX  ET JUDICIAIRES

 

I WANT MY MONEY BACK

 

Par Aimé MIANZENZA,

Docteur d'État ès Sciences Économiques

Économiste en chef, CESBC

" I want my money back ", pourrait devenir le cri des populations des pays du Sud, chaque fois que le G8 va leur promettre le "nirvana" à propos de l'aide au développement. En effet, chaque année, des milliards de dollars, fruits d'opérations illicites, quittent le Sud, particulièrement l'Afrique, pour les paradis fiscaux et judiciaires (PFJ).

La majorité des PFJ sont des Etats souverains ou des territoires qui, pour la plupart dépendent des pays  du Nord. Les PFJ sont caractérisés par une combinaison de plusieurs critères : secret bancaire strict, pas ou peu d'impôts, grande facilité d'installation, coopération judiciaire internationale limitée. Dans les années 70 le FMI dénombrait 25 PFJ. En 2006 ils étaient plus de 60. 

Les PFJ ne représentent que 3% du PIB mondial ; cependant, ils voient transiter la moitié du commerce international. Les actifs qui y sont domiciliés s'élèvent à 11 000 milliards de dollars, soit un peu plus du tiers du PIB mondial de 2005. Certes les capitaux qui dorment dans les comptes off shore ne proviennent pas tous des activités illicites. Mais une partie non négligeable de cet argent trouve son origine dans les détournements de fonds publics, de la corruption et le crime organisé.

Selon les estimations les plus basses (la fuite des capitaux non prise en compte), pour les pays du Sud, les transferts vers les paradis fiscaux seraient de l'ordre de 50 à 70 milliards de dollars en 2006, ce qui correspond :

  • au total de l'aide annuelle octroyée par les pays de l'OCDE au pays du Sud ;

  • au montant annuel estimé par la Banque mondiale et les Nations Unies en 2000 pour atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement ;

  • à six fois le coût annuel des investissements nécessaires pour atteindre l'objectif de l'éducation primaire universelle ;

  • à trois fois le coût annuel des investissements nécessaires pour atteindre l'objectif de la couverture médicale universelle de base.

Pour les pays du Sud, ces transferts se traduisent par l'assèchement de leurs circuits financiers et par le sous-investissement dans des secteurs stratégiques comme l'éducation, l'assainissement de l'eau, la santé, la construction des infrastructures physiques, etc. Ces secteurs sont vitaux pour la lutte contre la pauvreté et pour le développement humain.

Au lieu de promettre de milliards à l'Afrique, les pays du G8 (beaucoup sont les puissances tutélaires des PFJ) devraient exiger des PFJ la restitution des capitaux illégaux aux ayants-droits, c'est-à-dire aux populations spoliées du Sud.

I WANT MY MONEY BACK

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