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l'Espace Arsène Francoeur NGANGA

 

Arsène-Francoeur NGANGA, est chercheur en histoire, anthropologie social et culturelle et en ethnomusicologie des Amériques Noires au Centre d’études stratégiques du Bassin du Congo. Il est membre du Centre international de recherche et éducation sur la civilisation kongo.

Il a été consultant auprès du Conseiller à la Culture et aux Arts du Président de la République du Congo. Il a collaboré au Ministère de la Culture et des Arts à la rédaction de l’argumentaire pour l’inscription du site d’embarquement des esclaves de Loango au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Il est auteur de plusieurs articles de presse sur les Bantus dans les Caraïbes et aux Amériques.

arcdoree@gmail.com

 


 

La Traite négrière sur la baie de Loango

pour la colonie du Suriname

Préface de François LUMWAMU

Evry, CesbcPresses, Septembre 2016, 212 pages

 

La baie de Loango, une partie de la côte atlantique africaine qui va du Cap Lopez au sud Gabon à l’embouchure du Congo, anciennement façade maritime du Royaume de Loango, fut une côte particulière durant la période dite de la « traite négrière transatlantique ». Entre le XVIIe et le début du XIXe siècle, elle a été une zone de traite libre et une  baie d’embarquement de captifs venant de l’intérieur de l’actuelle sous-région de l’Afrique Centrale. La baie de Loango faisait partie de ce que l'on appelait la côte d'Angole. Selon Louis Marie Joseph Ohier de Granpré, un officier de marine français, la côte d'Angole était un terme générique qui réfère à tout le pays situé entre le Cap Lopez-Gonzalvo (Gabon) et Saint Philippe de Benguela (Angola), c’est à dire de 0°44' latitude sud, jusqu'à 12°14 au sud. L’Abbé Bonaventure Liévin Proyart qui y a séjourné, a laissé des témoignages sur l’organisation de la traite à Loango.

À côté des Néerlandais qui furent présents dès le début du XVIIe siècle, Français et Anglais ont été actifs sur la baie de Loango respectivement en 1672 et 1783. Par la baie de Loango, le transport du bétail humain « Bois d’ébène » était moins long pour atteindre les Amériques où les captifs étaient transformés en main-d’œuvre servile pour la production du sucre et du café.

C’est dans cette optique que les Provinces-Unies avec leur puissant instrument de négoce, la Compagnie néerlandaise des Indes occidentales embarqueront des milliers de captifs à partir de la baie de Loango pour le littoral des Guyanes en Amérique du Sud, principalement dans la colonie du Suriname (Guyane néerlandaise).

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Arsène Francoeur NGANGA

Pour une histoire du reggae : le véhicule du rastafarisme

Malgré l’abolition de l’esclavage en Jamaïque en 1834, les blancs et les noirs continué à vivre séparément longtemps après, les noirs dans des conditions misérables, dans un environnement de pauvreté et de violence.

Les ingérences internationales, les injustices et la répartition inégale des richesses constitueront des ingrédients puissants d’une rage sociale des Afro-jamaïcains au milieu du XIX siècle. Les déplacements forcés des paysans jamaïcains entre 1943 et 1970 vont exacerber la tension sociale  et accélérer les mouvement de révolte des masses populaires noires et pauvres de la Jamaïque.

La plupart des adeptes du mouvement populaire né à la suite du couronnement de l’empereur Sélassié en  1930, feront paraitre le négus ou le rastafari éthiopien comme étant le messie devant briser les chaines des afro-jamaïcains. De là, naitra un mouvement religieux dit le rastafarisme. Celui-ci se nourrit des enseignements de Marcus Garvey, Walter Rodney et des traditions du Kumina et du Holy Piby de l’Église orthodoxe d’Ethiopie pour  utiliser une musique dite «  reggae . Le reggae devient un moyen de communication privilégié à travers une thématique de contestation et de recherche d’un « alter monde » et d'une nouvelle terre pour la liberté nommée « Zion » appellation de l’Ethiopie et de l’Afrique, la terre idéale pour reconquérir la liberté.

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Arsène Francoeur NGANGA

Les traditions bantu de Villa Mella en République Dominicaine :

patrimoine oral et intangible de l'humanité

La République Dominicaine est un pays des grandes Antilles, en mer des Caraïbes. Elle fut la première colonie espagnole du nouveau monde, quand Christophe Colomb la découvrit en 1492 et la baptisât Hispaniola. Suite à l’occupation française d’une partie de l’île, le traité de Ryswick (1697), le traité d’Aranjuez (1777) et celui de Bâle (1795) diviseront l’ile en deux parties : l’une française (Saint-Domingue, puis Haïti) et l’autre restera espagnole (République Dominicaine, aujourd’hui).

C’est le pays d’Amérique où furent construite la première cathédrale, le premier hôpital et la première université ; un pays qui contient des trésors architecturaux.

 L’actuelle République Dominicaine fut une zone de culture intensive de canne à sucre dès le XVIème siècle et cela avait nécessité une importante main d’œuvre servile d’Africains qui y arrivèrent en masse et dont les origines ethniques furent minas, yoroubas... mais surtout kongo, selon Carlos Hernandez Soto (1), anthropologue et directeur du musée de l’homme de Santo-Domingo. 

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Arsène Francoeur NGANGA

Regard sur la présence

et l’héritage des Bantu à Cuba

 Le bétail humain déversé sur la grande île de Cuba, durant la période dite de la traite négrière, a été une marchandise majoritairement de coloration bantu d’Afrique centrale. En effet, Rafael Duarte Jiménez, dans «L’Afrique à Cuba», indique l’installation, à La Havane, dès le XVIème siècle, des Engola, Embo, Kongo, Casanga et autres, tandis que Zoe Crémé Ramos a inventorié, sur près d’un demi-siècle, pour la région de Santiago De Cuba, exactement 7.236 esclaves, nés dans l’île de Cuba ou venus des îles voisines de Haïti et de Jamaïque, ou encore arrivés directement des côtes africaines. Sur cet échantillon, il a classé, en une dizaine de tableaux, les appartenances ethnolinguistiques relevées après un examen critique sur l’oeuvre des historiens cubain Fernando Ortiz et Romulo Lachatanéré.

Arsène Francoeur NGANGA

Présence et héritage

des esclaves bantus en Floride

L’histoire de la naissance de la ville de SANTA TERESA de MOSE dite ‘’Fort – MOSE’’, située dans l’actuel état de Floride (Etats-Unis d’Amérique), ancienne colonie espagnole, est liée à l’histoire des esclaves qui peuplaient l’état voisin de CAROLINE du Sud(Etats unis d’Amérique), ancienne colonie anglaise.

I-       

De la présence des esclaves Bantu d'Afrique Centrale en Caroline du Sud 

 

En effet, la colonie anglaise de Caroline du Sud situé dans la région que l’on appelle « Low countries » le sud agricole des Etats-Unis d’Amériques, a eu pour caractéristique, démographique, durant la période de la traite négrière (XVIIe et XVIIIe siècle), d’avoir reçu majoritairement des esclaves en provenance de l’Afrique Centrale principalement du Royaume Kongo.

 

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Arsène Francoeur NGANGA

Les racines bantu de Haïti

 

Plusieurs témoignages révèlent que la population la plus nombreuse dans la colonie française de Saint-Domingue, qui deviendra Haïti en 1804, était bantu, principalement des esclaves en provenance du Royaume Kongo.

L’historien haïtien Gabriel DEBIEN cité par Yvette FARRAUDIÈRE (2005, p. 106) pense que plus du tiers des esclaves africains à Saint-Domingue était d’origine kongo, suivi par les Aradas du Dahomey, les Ibos du Nigeria et autres. Selon l’historien belge, Hein VANHEE, cité par Linda M. HEYWOOD (1998, p. 246), « au milieu du 18ème siècle, les Français ont acheté beaucoup d’esclaves au Royaume Kongo, pour l’ile de Saint-Domingue, entre 1720 et 1780, soit 64 % du nombre total des esclaves concentrés au Nord de l’ile qui est aujourd’hui Haïti ».

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