CESBC - Centre d'études stratégiques du bassin du Congo             


 
  

 

Environnement


 

Théophile BOUKI

Les oubliés du développement durable :

au-delà de la décentralisation,

l'inquiétude des " peuples autochtones "

du Sud-Cameroun

Voilà plus d’une décennie que les discours des institutions internationales (Banque Mondiale, FAO, Union Européenne, par exemple) et des ONG œuvrant pour la conservation et le développement se focalisent sur l’implication des populations locales dans les plans de gestion et d’aménagement des forêts. Au Cameroun, comme dans tous les pays du Bassin du Congo, les politiques font de la gestion de leurs forêts un des enjeux majeurs du développement humain. Dans cette ligne directive, la gestion durable des ressources forestières apparaît comme un impératif de premier ordre pour le gouvernement camerounais qui considère que le développement durable passe désormais par l’élaboration et l’exécution d’un plan d’aménagement visant l’intégration des dimensions écologiques, économiques et sociales.

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Des conférences

qui ne servent à rien

La 4e conférence  internationale sur le développement africain (TICAD IV) s'est ouverte mercredi à Yokohama au Japon.  Sous le thème "Vers une Afrique vibrante : Un continent  d'espoirs et d'opportunités", la conférence est co-organisée par  le gouvernement japonais, le bureau des Nations unies du  conseiller spécial sur l'Afrique, le Programme des Nations unies  pour le développement (PNUD) et la Banque mondiale.

Durant trois jours, les dirigeants et représentants de 52 pays africains et des partenaires de développement ont participé à la 4e Conférence  Internationale sur le Développement Africain (TICAD IV)" à Yokohama au Japon. Cette conférence s'est concentrée sur les questions de la croissance économique, de la sécurité des personnes, du changement climatique et de l'environnement en Afrique.

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Congo-Brazzaville.

L'impact de l'exploitation pétrolière sur les écosystèmes marins et côtiers et la santé des populations du Kouilou

Le premier rapport est intitulé Évaluation environnementale de la pollution due aux hydrocarbures sur le littoral du Kouilou (Congo). Il est issu d'une étude commandée par le Service de Développement de l’Eglise Evangélique de Bonn (Allemagne) à  l’Université de Siegen en Allemagne pour le compte de l'APEGG (Association de Protection de l'Environnement du Golfe de Guinée). Les experts allemands ont séjourné au Congo du 7 au 21 mars 2005.

Le second rapport est  intitulé Évaluation de la charge des maladies environnementales sur le littoral congolais (Pointe-Noire, Congo). Il découle de l'étude menée du 15 janvier au 21 février 2006 par une équipe d'experts Congolais et Français, à la demande de la Coordination des Ressortissants du Kouilou à Brazzaville (CRKB) pour le compte de l'APEGG.

Pour télécharger la synthèse des rapports au format PDF, cliquez sur le lien ci-dessous.

Évaluation environnementale de la pollution due aux hydrocarbures sur le littoral du Kouilou (Congo)

Évaluation de la charge des maladies environnementales sur le littoral congolais (Pointe-Noire, Congo

 

Justin DANDILA

Lutte contre la pollution des eaux marines relevant de la juridiction congolaise

 Par Docteur en droit

Les eaux territoriales congolaises sont sérieusement menacées par la pollution multiforme mais surtout par la pollution résultant de l'exploitation pétrolière. Quels sont les textes juridiques qui régissent la protection du milieu marin et de ses ressources ?

Quelles sont les mesures prises en vue de prévenir, réduire et maîtriser la pollution marine en vertu des pouvoirs que le Droit International reconnaît au Congo en tant qu'État côtier ?

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CHANGEMENT CLIMATIQUE :

 

Le changement climatique est devenu un sujet de préoccupation majeure pour la communauté internationale.

En effet, selon le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d'urgence de l'ONU, John Holmes, " les séries catastrophiques d'inondations en Afrique sub-saharienne et en Chine aux vagues de chaleur en Europe du Sud-Est, des sécheresses prolongées dans la Corne de l'Afrique et en Afrique australe aux ouragans dévastateurs des Caraïbes", donne un avant-goût du futur.

Le nombre de catastrophes enregistrées a doublé de 200 à 400 par an sur les deux dernières décennies. Neuf catastrophes sur dix sont maintenant liées au climat et au cours des 20 prochaines années elles ne feront que croître en nombre et intensité. Il y a eu environ 50 grandes inondations en 1985 contre plus de 200 en 2005. Entre 1988 et 2007, 75% des catastrophes ont été liées au climat, causant 45% des morts et 80% des pertes économiques causées par des catastrophes naturelles.

Du 21 au 27 août 2008, Accra (Ghana) a été l'hôte de la troisième réunion des groupes ad hoc de négociation sur le régime post-2012 du Protocole de Kyoto. La réunion d'Accra était la troisième grande série de négociations de la la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (UNFCCC) de cette année et la dernière réunion pour préparer la 14e conférence des parties qui s'est  tenue à Poznań (Pologne) du 1er au 12 décembre 2008.

C'est à Poznan  que les agences humanitaires des Nations Unies et la Stratégie internationale de prévention des catastrophes (ISDR) ont appelé à une accélération des efforts pour réduire les risques de catastrophes naturelles et mieux se préparer à leurs conséquences. Pour les expert du GIEC et le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), " le changement climatique n'est pas un scénario futuriste mais un phénomène en cours et que des millions de personnes souffrent déjà de leurs conséquences ".

 

VERT'AFRICA

Bassin du Congo. États des lieux

L'association VERT'AFRICA organise une Table ronde sur le Bassin du Congo, ses ressources naturelles et l'impact de leur exploitation sur le développement durable.

Des experts internationaux de haut niveau prendront part à la table ronde.

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FORÊT

 

Jean Bakouma et Juan Sève

Forest management by

community forest enterprises

 

For conservation to be synonymous with development, local populations need to be involved in forest management.

 

Traditional community-based forest management is, however, not without its drawbacks. The community forest enterprise approach promotes direct

management of forests as assets that require protection. The future of this approach depends in particular on a change in attitudes both at a political level and within the local communities.

 

La gestion forestière par

l'entreprise communautaire

 

Pour mieux conjuguer conservation et développement, les populations locales doivent être impliquées

dans la gestion forestière.

 

Si la foresterie communautaire classique a permis d’importantes avancées, l’entrepreneuriat communautaire, lui, favorise la gestion directe de la forêt – devenue un actif qu’il faut protéger. L’avenir de cette démarche dépend en particulier d’une évolution des pratiques, tant au niveau politique qu’au sein des communautés

L'article est publié dans PROPARCO n°14 : Exploitation, valorisation et préservation de la forêt : quel équilibre ? Proparco une revue de l'Agence Française de Développement (APD). Site web : www.proparco.fr

Version anglaise de l'article (PDF)          Version française de l'article (PDF)

 

Jean BAKOUMA

 

Les enjeux de la valorisation économique

des écosystèmes forestiers

dans les pays du bassin du Congo

La valorisation économique des écosystèmes forestiers est une question qui fait débats dans le milieu scientifique et dans les tribunes internationales. Depuis la conférence des Nations Unies du 16 juin 1972 à Stockholm, un consensus a émergé sur la nécessité de mettre en œuvre des politiques de limitation des pressions subies par les écosystèmes forestiers. La conférence de Rio de 1992 a servit de détonateur à ces préoccupations sous le concept de développement durable.

Ce concept résulte à la fois d’une crise du développement sous forme de rupture entre d’une part un processus d’accumulation et l’ensemble des procédures de régulation des relations sociales et des rapports entre l’homme et la nature (Harribey, 1997) ; et d’une crise du sous-développement. Les effets cumulés des deux crises ont révélé une aggravation dans l’exploitation des ressources naturelles et particulièrement forestières.

Dans les pays du Bassin du Congo où la valorisation des écosystèmes forestiers s’est limitée par le passé à l’exploitation et la commercialisation des essences de haute valeur commerciale, cette aggravation a été manifeste. Cependant, sous l’effet de la crise et des pressions écologiques et internationales à partir du milieu des années 80, ces pays on fait évoluer leur discours sur la valorisation de leurs ressources forestières. Ce changement repose dorénavant sur une vision multifonctionnelle de la forêt, laquelle incarne dorénavant une chaîne de valeurs.

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Jean BAKOUMA

Infrastructures ROUTIÈRES

 et gestion durable

des forêts en Afrique sub-saharienne

La présente étude cherche à déterminer dans quelles mesures les infrastructures routières en forêt dans les pays d'Afrique subsaharienne peuvent contribuer davantage à la mise en valeur durable des massifs forestiers qu'à leur destruction. Partant d'un panorama sur les différentes approches théoriques relatives aux infrastructures routières, l'analyse propose un dépassement des différentes avancées qui confèrent aux infrastructures un statut de ressource générique disponible à tous les usages.

L'analyse préconise une vision basée sur une coordination nécessaire des activités dans le cadre d'un développement associant la population locale, afin de s'affranchir du rôle ambivalent des routes en forêt. Cela implique une intégration des plans de construction dans le système de gestion et de conservation des forêts, mais aussi un renforcement institutionnel et des politiques capables de réduire les visions fragmentaires de la gestion durable des forêts et certaines oppositions. C'est en atteignant une forme de stabilité et d'identification collective des enjeux et de ralliement au modèle de gestion et de production durable des produits, que les infrastructures routières seront un facteur fiable de la gestion durable des forêts en Afrique.

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Les infrastructures routières ...

 

SUSTAINABLE FOREST MANAGEMENT IN AFRICA :

 CONSTRAINTS, COSTS AND CONDITIONS

By Jean BAKOUMA* and Gérard BUTTOUD**

* Cesbc and INRA-ENGREF-Nancy

** INRA-ENGREF-Nancy

Although many African Countries recognise the need to apply principles of sustainable forest management, there remains a lack of implementation of such principles in the region. The continuation of poor logging practices generates both biological and socio-economic risks, begging several questions : why the development of sustainable forest management is so slow ? How these handicaps can be overcome ? What are the conditions necessary for the development of sustainable forest management models in Africa ?

 

 

Le Forest Stewardship Council (FSC) se dissocie de Danzer Group


Aimé D. Mianzenza

BASSIN DU CONGO.

LA DÉFORESTATION S'ACCÉLÈRE

Des chercheurs du « Woods Hole Research Center » de Falmouth dans Maryland aux États-Unis ont publié en juin 2007, dans le cadre du projet « Système intégré de suivi des forêts en Afrique Centrale », un article qui montre une accélération de la déforestation en Afrique Centrale.

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CERTIFICATION FORESTIÈRE

Aimé D. Mianzenza

La certification forestière dans le bassin du Congo :

quelle crédibilité ?

Au début des années 80, les ONG environnementales ont lancé les premières campagnes de boycott du commerce international des bois tropicaux en raison de la dégradation des forêts humides du fait de leur exploitation anarchique par les sociétés forestières.

La dénonciation de la disparition accélérée des forêts tropicales mondiales à la Conférence mondiale sur l’environnement et le développement en 1987 réitérée lors du Sommet de la terre de Rio en 1992 a été le point de départ d'une prise de conscience collective de l’impact négatif de l’exploitation anarchique des forêts en zones tropicales. Jusqu'à cette date, la préoccupation essentielle des sociétés forestières était axée sur la recherche de performances techniques de l'outil de production. La prise de conscience collective a donné lieu à une série de réponses dont la certification forestière.

La certification n'est pas une innovation. En France, elle existe depuis longtemps, notamment dans le secteur viticole avec l'appellation d’origine contrôlée (AOC). Le champ d'application de cette protection, conçue au départ pour garantir l'origine du vin, a été élargi à l'ensemble des produits agricoles ou alimentaires, puis aux produits forestiers et aux produits de la mer.

La certification peut être définie comme un mécanisme permettant d’attester, après une vérification indépendante et neutre, qu’une production ou un service répond à une norme ou à un standard de qualité donnée. Elle exige une approche multifonctionnelle de la forêt : biologique, sociopolitique, économique et techniques.

Ces dernières années, les systèmes de certification se sont multipliés, chaque pays producteur cherchant à mettre en place son propre système, souvent avec l'appui des industriels de la filière. Ce qui a entrainé leur diversité.

La diversité des systèmes de certification ne nuit-elle pas à son processus de développement et à ses objectifs ?  La recherche d'une reconnaissance mutuelle n'est-elle pas de nature à fragiliser la certification elle-même?

La présente étude analyse les effets potentiels de la diversité des systèmes de certification sur  la gestion durable des forêts, notamment dans le Bassin du Congo, et le commerce des bois et produits dérivés. Après un panorama des différents systèmes de certification, l'étude se focalise sur les nuisances en terme de crédibilité qu'engendre une pluralité de systèmes aux principes parfois disjoints voire discordants.  Au risque d'entorses sur la gestion durable des forêts, le partage du marché induit par les différents systèmes de certification requiert une régulation en terme  d'harmonisation des systèmes.

 

 

GOUVERNANCE FORESTIÈRE

Lutte contre le commerce du bois

d'origine illégalE

L'exploitation illégale des forêts est un fléau qui cause des torts aux forêts et aux économies des pays producteurs.

Qu'est-ce-que l'exploitation illégale des forêts ?

L'exploitation illégale des forêts fait référence à la récolte, le transport, la vente ou l'achat de grumes en dehors de la loi. La récolte elle-même peut être entachée d'illégalité, par exemple en ayant recours à la corruption pour s'assurer l'accès aux ressources forestières; ou si elle se fait sans autorisation ou dans une zone protégée. Il peut s'agir également de l'exploitation des essences protégées ou du non respect des quotas de coupe de bois. Il peut également y avoir illégalité lors du transport, comme dans le cas de transformation ou d'exportation irrégulière du bois, de déclarations douanières frauduleuses, ou encore de non-respect de taxes et autres droits de douane.

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BANQUE MONDIALE

" Justice pour les forêts : renforcer la lutte des systèmes de justice pénale contre les exploitations forestières illégales "

Télécharger le texte intégral du rapport sur le site de la Banque Mondiale : www.worldbank.org/amlcft

 

Jean Bakouma,

Bois illégal

Ébauche de solution européenne

Jean BAKOUMA, membre fondateur du Cesbc, est chargé de programme "Gestion durable et certification/Bassin du Congo" à la Fondation WWF France. Il vient de publier un article sur le "bois illégal" disponible dans le  dernier numéro (88) de la revue Courrier de la planète.

L'article est également disponible ici (Pdf)

 

Jean BAKOUMA

La lÉgislation forestière CONGOLAISE

À l'épreuve de la traçabilité des bois

En 2000, le Congo-Brazzaville a modernisé sa législation forestière avec la promulgation de la loi n°16-2000 du 20 novembre 2000. Cette loi qui  porte code forestier organise l’exploitation forestière, l’exportation et la transformation des produits bois sur l'ensemble du territoire congolais.

La loi 16-2000 institue un cadre juridique approprié pour assurer la gestion durable des forêts et des terres forestières sur la base d’un aménagement rationnel des ressources ». Elle consacre la gestion durable des forêts (conservation et utilisation durable des ressources forestières) comme le fondement de la politique forestière de la République du Congo. Elle garantie la durabilité économique, écologique et sociale des ressources forestières nationales.

La « modernisation » de la politique forestière n'a pas mis fin à l'exploitation sauvage des forêts et au commerce illégal des produits du bois. Entre 2000 et 2005, le Trésor public congolais aurait ainsi perdu entre 5 et 6,5 milliards de recettes par an.

La présente étude cherche à faire l’expertise juridique de la loi 10-2000. Elle conduit à s’interroger sur le contenu et l’applicabilité des dispositifs juridiques du point de vue de la traçabilité des bois exploités et des produits bois exportés du Congo.

 

Jean BAKOUMA

UNITÉ ET DIVERSITÉ DES MÉCANISMES DE FINANCEMENT

DE LA POLITIQUE FORESTIÈRE DANS LE BASSIN DU CONGO

Les mécanismes actuels de financement dans le secteur forestier sous-régional, ont trait à une mixture d’outils traditionnels de financement tels que les dons/subventions, les prêts, les redevances et taxes, auxquels il faut ajouter des initiatives locales en termes de fonds fiduciaire. Ces mécanismes peuvent se comprendre comme l’ensemble des procédures de mise en œuvre des outils de financement. Ils se singularisent les uns des autres par rapport aux partenaires impliqués (bilatéraux ou multilatéraux), à leurs principes de mobilisation de fonds, à leurs conditionnalités, au cadre d’intervention, et bien évidemment aux outils de financement. Ils répondent aux objectifs des institutions qui les mettent en œuvre, et probablement à l’état de la coopération entre partenaires et à la stabilité politique supposée des pays concernés. Quoiqu’il en soit, les différents outils de financement ont des logiques différentes qui se traduisent par i) la différence des conditionnalités et ii) la politique des institutions qui les mobilisent.

Il ressort que tous les pays de la sous-région ne bénéficient pas d’appui de même ampleur. Par ailleurs, il y a une sorte de paradoxe entre le caractère actif de plusieurs organisations internationales pour la conservation dans la sous-région, et une grande difficulté à estimer approximativement le montant global des dons, subventions ou crédits en faveur des écosystèmes forestiers de la sous-région au cours des années récentes. Finalement, l’unité des différents mécanismes se trouve dans les objectifs poursuivis en faveur des écosystèmes forestiers des pays d’Afrique centrale. En revanche la diversité relève des stratégies propres à chaque bailleur de fonds.

 

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