Une nuit du 31 décembre au 1er janvier… Sur ses quarante ans passés, Maguy posa toute sa chaire et sa graisse sur la chaise qui s’était présentée à elle dès qu’elle entra dans la maison. Elle avait un embonpoint des femmes de chez nous. Devant elle, la glace accrochée à l’un des quatre murs couverts de papier peint rose lui rendait son image. L’image d’une femme qui ne faisait pas son âge avec ces produits cosmétiques qu’elle achetait dans les boutiques africaines de « Château Rouge » et qui l’avaient rendue jeune, claire et belle comme le sont la plupart des femmes de chez nous. Son double que lui renvoyait le miroir l’imitait dans tous ses gestes. La nouvelle est ici |