Revue Congolaise de Droit et du Notariat Numéro 6 et 7, Novembre 2001 / Février 2002
Éditorial Le Droit congolais écrit, reste tributaire du droit traditionnel. Cependant, leur rapport reste constamment conflictuel. Le Droit écrit, qui s'est voulu unifié et abolissant le droit traditionnel n'en demeure pas moins marqué par ce dernier qui reste sous-jacent dans de nombreuses institutions et dispositions légales. C'est le cas du nom patronymique, où le législateur tente de récupérer et de codifier certains aspects de la coutume. Quant à la polygamie, droit commun dans la coutume, que le législateur hésite à rejeter, sa codification conduit à quelques paradoxes. S'agissant du droit foncier, le législateur congolais a effectué un parcours sinueux qui aboutit à l'immatriculation de la propriété immobilière, préconisée par le traité de l'OHADA. Enfin, l'actualité politique nationale et internationale qui fait que, cette année s'organisent des élections dans notre pays, comme dans de nombreux pays en Afrique et ailleurs, nous a conduit à proposer à la réflexion de nos lecteurs la loi électorale congolaise et la loi relative au pluralisme dans l'audiovisuel public. La Rédaction
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