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Bob MBOUNGOU-BOKO

 

Antoine BOB-BOUNGOU-BOKO, est né le 4 mars 1945  à Mouyondzi. À la mort de sa mère, il rejoint Brazzaville à l’âge de cinq ans. Il fait ses études primaires et secondaires à Bacongo, le quartier qui l’a vu grandir. Après son baccalauréat, il intègre l’Ecole Normale Supérieure d’Afrique Centrale (ENSAC) où il obtient son Certificat d’Aptitude Pédagogique de Professeur des CEG (CAPCEG).

 

Après sa licence, il obtiendra une Maîtrise en Relations Internationales à l’Institut des Relations Internationales du Cameroun (IRIC) pour devenir Conseiller des Affaires Etrangères.

Ses recherches actuelles portent sur la "Mémoire de Bacongo".

 

 

 

 

La fontaine aux masques


Le temple de l'Église Évangélique


 

Camp des tirailleurs en 1943

(La Milice)


 

 

Tour d'orientation à la Case de Gaulle

Livre


Bacongo mon vécu

Évry, CesbcPresses, septembre 2016,

Collection Monde Vivant

ISBN : 979-10-90372-31-3

 


 

Jeune puis adulte à Bacongo, je prétends connaître mon « village », bien évidemment pas du bout des doigts, mais suffisamment par mes souvenirs combinés avec les apports précieux de mes nombreux amis et parents de quartier ;  des centaines de camarades d’école, de jeux,  d’équipes sportives et de loisir.

Bacongo dont j’ai tenté de brosser le tableau vit et respire au rythme d’une ambiance pleine de ce qui fait l’homme : l’éducation, la santé, le logement, le sport, les distractions, la convivialité à nulle autre pareille.

L’habitant de Bacongo des années 1950 à 1980 ne souffre pas de stress, d’accident vasculaire-cérébral (AVC), de fibrome, de myome, de prostatite. Si ces maux existent, à l’époque, ils ne doivent pas concerner grand monde ; on n’en entend pas parler. D’ailleurs, l’environnement est sain. Les relations sociales ne sont pas tendues. Les structures scolaires et sanitaires fonctionnent normalement et sont accessibles à tous. La pratique du sport draine les jeunes et les moins jeunes sur les terrains de jeux : c’est même l’époque de son apogée avec des résultats on ne peut combien flatteurs au plan africain notamment.

Garçons et filles se soucient beaucoup de leur avenir par le biais de l’école, mais, en même temps de ce qui peut paraître superflu : la mode vestimentaire.

Le paysage culturel leur offre une grande diversité, on mange « bio », c’est-à-dire des aliments du terroir, naturels, qui n’engendrent certainement pas les maladies mentionnées plus haut ; sans compter que l’hygiène publique s’impose à chacun, là où il habite, sans être idyllique ou paradisiaque, loin s’en faut.

Bacongo d’hier est ce microcosme dans lequel il fait quand même bon vivre  écartant toute nostalgie béate qui fait croire que le passé semble toujours meilleur que le présent.

J’estime que mes « congénères » de Bacongo partagent avec moi, en grande partie, le regard rétrospectif que je pose sur notre espace commun d’existence, sur l’itinéraire que nous avons suivi ensemble.

L’art est difficile, la critique aisée, comme chacun sait. Ainsi, cet ouvrage sera sans doute revu et corrigé grâce aux remarques et suggestions des uns et des autres en témoins sachant ou en lecteurs attentifs.

Je suis persuadé que d’autres « enfants » de Bacongo de notre jeunesse, avec leur connaissance, leur vision de l’évolution de notre belle cité historique, témoigneront à leur tour pour léguer à nos progénitures, aux sociologues, ethnologues, historiens ou aux simples curieux, un héritage de notre mémoire encore plus riche.

* * *

Une lecture soutenue de ce livre vous fera vivre les moments élogieux  de Bacongo, partant de Brazzaville au passé. Les lecteurs de cette génération et ceux des générations actuelles et futures auront bien voulu vivre ces temps. Ceux de cette génération là se poseront les questions de genre : qu’avons-nous fait ? Où allons-nous ? Qu’allons-nous léguer à nos enfants ? Ou encore comment sommes-nous arrivés à cette étape ? Chacun trouvera certainement sa réponse au fond de lui-même. Au-delà de tout questionnement, l’on conviendra à dire que seule la consolidation des acquis mène à un développement  harmonieux d’un peuple. Monsieur Antoine BOB-BOUNGOU-BOKO  rappelle à ses amis de Bacongo les beaux moments qu’ils ont passés ensemble dans les coins historiques qui n’existent pratiquement plus ; peut-être pour ne pas faire marche arrière, mais pour une vie meilleure des habitants d’aujourd’hui où le modernisme est au zénith.

 

 

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